Journée eBooks Couperin | séance plénière

Les ebooks, en filigrane des pratiques numériques académiques

Chérifa Boukacem étant absente, Annie Hélot rappelle que pour l’avenir l’enjeu majeur est l’utilisabilité, « degré selon lequel un produit peut être utilisé par des utilisateurs identifiés pour atteindre des buts définis avec efficacité, efficience et satisfaction, dans un contexte d’utilisation spécifié » (norme ISO 9241-11)

L’usager, face à une offre documentaire numérique inégalée, devient prescripteur (pour ses pairs, via les réseaux sociaux).
L’évolution récente des outils va dans ce sens : OPAC de nouvelle génération, portails, moteurs de recherche, discovery tool.

Le signalement des ebooks au SCD Paris 3 (Romain Le Nezet)

Contexte technique : Primo en version beta dès septembre 2010, c’est l’interface d’accès unique aux ressources du SCD (moissonne Aleph, Metalib, SFX). Avant Primo, l’accès se faisait sur chacune des interfaces des fournisseurs.

125 000 ebooks sont activés dans SFX et moissonnés par Primo, dont EEBO. Il n’y a pas de signalement spécifique, les facettes permettent de les repérer.

En back office c’est un circuit simple et rapide (activation des ebooks dans SFX), et un moissonnage quotidien dans Primo.
Un bémol, les métadonnées pauvres, l’absence, ou presque, de facettes

En test : l’import local dans SFX (choix d’une cible (target locale, ex Harmathèque), import manuel des données, qui peuvent être enrichies au passage), service ensuite automatisé par ExLibris (avec Dataloader).

Ces ressources nécessitent une véritable politique documentaire, et un suivi de l’usage.
Paris 3 a fait le choix de partir des outils pour ensuite définir la politique documentaire qu’ils permettent.

Summon à Paris Diderot (Christophe Pion)


Un SCD pluridisciplinaire, sur 9 sites, qui dessert 26 000 étudiants, qui a vu ses dépenses documentaires croître de 762% entre 2004 et 2011.

Le passage au numérique est favorisé par l’abandon des abonnements papier gagés
Outils locaux pour gérer la documentation numérique (liste A-Z en php).
Adoption de Summon, un index global, accompagné de toute la suite logicielle de chez Serials Solutions (résolveur, liste alphabétique, ERMS). L’objectif est d’avoir une seule base de connaissance.
Parallèlement, un site Web à l’interface dépouillée est développé sous Drupal 7.

Summon ne distingue pas le « livre » du « livre électronique », dans les résultats, et les facettes ne le permettent pas. Une surcouche VuFind (cf Villanova aux USA) permettrait d’affiner l’affichage des résultats (à l’étude).

Summon est un outil qui modifie la place des outils utilisés auparavant, et qui met en valeur la politique documentaire électronique. Il demande un nouveau regard sur la politique documentaire (notamment l’articulation papier-électronique) et donc sur l’évolution du métier.

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3 réflexions sur “Journée eBooks Couperin | séance plénière

  1. Merci Gaël pour ce CR 🙂

    Concernant Summon, c’est vrai il n’y a qu’une seule facette pour les livres et les livres électroniques. Par contre au niveau des résultats, il est tout à fait possible de distinguer les deux, soit on a « Livre électronique (eBook) : Texte
    intégral en ligne » soit « Livre: cote / disponibilité / localisation ». cf : http://bit.ly/HWdioA. D’autre part, il est tout à fait possible de combiner la facette « Livre / Livre électronique » avec la facette « Avec texte intégral seulement  » pour obtenir seulement des ebooks (http://bit.ly/HNPFgG ) ou bien d’utiliser « Catalogue de la bibliothèque seulement » (http://bit.ly/IM6PNJ ) pour obtenir essentiellement des livres papier (même si on trouvera également quelques ebooks présents à l’origine dans le sigb).

    Personnellement je trouve que distinguer les types de doc en fonction de leur support complexifie un peu les choses pour l’utilisateur, mais c’est mon avis perso ;).

    Enfin, mettre une surcouche vufind sur Summon ne résoudra pas forcément le problème. Vufind récupère les données de summon en temps réel (aucun index) via un webservice (xml ou json) et donc les facettes sont récupérées telles qu’elles existent dans l’interface de summon. Il n’est pas possible de manipuler ces dernières.

    Par contre, si on utilise directement l’indexation SolR de Vufind pour les données catalogues (c’est-à dire qu’on utilise summon seulement pour les ressource électroniques, cf : villanova univ. library http://bit.ly/HDWjEp), il est possible de faire pratiquement tout ce que l’on veut au niveau des facettes (en mettant un peu les mains dans le cambouis 🙂 mais ceci est une autre histoire 😉

  2. Pingback: 6ème Journées sur le livre électronique « BibElec

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