IFLA – notes en vrac

Quelques éléments notés au cours des sessions auxquelles j’ai assisté. La richesse de la programmation fait que je passe pas mal de temps à naviguer d’une salle à l’autre, il semble que ce soit le prix à payer…

Session « Data collection in the service of libraries – Library Theory and research section with statistics and evaluation »essentiellement pour la présentation « Is mobile really necessary? The usability of mobile databases. », donnée par Tiffini A. Travis (California State University Libraries), Aaron Tay (National University of Singapore Libraries) n’ayant pas pu venir.

Quelques chiffres pour appuyer son discours:
il est prévu 1 milliard d’usagers de smartphones en 2013, 65% des ados accèdent à Internet via un smartphone, 87% des « Blacks and hispanics » en ont un. Le mobile est souvent leur seul point d’accès à Internet à domicile. Ce sont souvent des populations « défavorisées », pour lesquelles les bibliothèques représentent souvent le seul point d’accès à la lecture/culture. Et donc, il serait bien que les bibliothèques ne perdent pas ces lecteurs par des l’absence, ou la mauvaise qualité, de leur site pour « mobiles ».

Parmi les points relevés dans l’étude, le fait que ces outils soient « jargon free », histoire d’une part, d’être intelligibles par tout le monde, ensuite, pour ne pas encombrer inutilement l’interface avec un nom de module de recherche long comme un jour sans Web (valable aussi pour nos fournisseurs et leurs logos qui envahissent l’écran).
Elle revient ensuite sur quelques idées reçues : l’usage du mobile serait « secondaire », il ne se ferait que pour de la consultation rapide d’informations « rapides », les outils seraient difficiles à manipuler.
Que veulent/font les usagers « mobiles » des sites de bibliothèques ? n°1 : consultation des horaires d’ouverture, en n°2 : chercher dans le catalogue de la bibliothèque.

Puis j’ai assisté à la table-ronde « Current issues of measuring electronic library services – E-Metrics Specials Interest Group ».

Il s’agissait d’une table ronde, au propre et au figuré. La discussion était libre, chacun pouvait prendre la parole. Beaucoup d’interrogations sur les indicateurs à considérer pour mesurer les usages.
Toujours la comparaison avec les usages du papier, est-ce utile ? Est-ce signifiant ? (je ne le pense pas).
Un participant a soulevé un problème potentiel avec Shibboleth et la vie privée, mais peut-être ai-je mal traduit.
Les bibliothécaires réclament des statistiques plus homogènes et plus complètes de la part des éditeurs, ce à quoi les éditeurs répondent qu’il serait temps que les bibliothécaires sachent ce qu’ils veulent, et se mettent d’accord ensuite… Des choses à imposer lors des négociations…
Apparemment il n’y a pas qu’en France que certains éditeurs se font tirer l’oreille pour fournir des statistiques. Ils ne peuvent plus se cacher derrière l’argument du coût de l’élaboration d’un module statistiques (solutions libres existent, des fournisseurs « OA » en fournissent sans avoir les mêmes ressources financières que les « gros »).


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