A la demande de Couperin, et en binôme avec Nicolas, j’assure un compte-rendu en léger différé des Journées Couperin sur le livre électronique, qui se tiennent aujourd’hui et demain à Lille.
Une couverture en direct est disponible ici, le support de la présentation là.
Premiers retours d’usage, Christine Weil-Miko et Christiane Stock, CNRS.
-Les ebooks sont proposés au CNRS depuis 2006 (une encyclopédie) ; proposés sur les différents portails thématiques (BiblioVie, BiblioSciences, TitaneSciences…) Aujourd’hui l’offre couvre des ebooks, des book series, des encyclopédies et des dictionnaires. Peu de protocoles, bien que demandés par les chercheurs.
-interprétation des usages:
enquête qualitative suite aux tests (contradiction avec les consultations réelles)
importance de la langue => offre ebooks est anglophone (limite à l’usage?)
interprétation délicate des chiffres=>un livre s’utilise-t-il comme une revue? (moins d’1’/page)
adaptation aux nouvelles plateformes (offre de ebooks au CNRS => 3 nouvelles plateformes de consultation) , comportement de l’utilisateur à interpréter, difficulté=>visibilité de ces ressources dans les catalogues (importance des métadonnées)
Concernant les usages, la règle du 80/20 ne semble pas valable pour les ebooks.
Les dictionnaires électroniques Garnier, achetés récemment, enregistrent plus de consultations que les encyclopédies en sciences de la vie (acquisition plus ancienne) : est-ce dû à leur « nouveauté »? au fait qu’ils soient proposés en français?
Une part non négligeable des titres composant les bouquets de ebooks ne sont pas consultés : 56% dans le bouquet « Chemistry » d’Elsevier, 61% dans la collection « Chemistry and Material Science » de Springer => une des limites de l’achat par bouquet?
On ne peut pas comparer l’usage des ebooks à celui des revues électroniques, ni en terme de fréquence de consultation ni en terme de régularité (consultation en « dents de scie »), transversalité de la consultation à travers les différents portails thématiques.
Le besoin de statistiques fiables et détaillée se fait également sentir.
collections achetées depuis 2006
achat d’archives et de mises à jour,
achat pérenne,
achat de titres individuels (dicos, encyclos, methods in enzymoloy) ou par bouquets
seulement 3 nouvelles plateformes pour les utilisateurs, par rapport aux accès revues:
interprétation des usages:
enquête qualitative suite aux tests (contradiction avec les consultations réelles)
importance de la langue => offre ebooks est anglophone
interprétation délicate des chiffres=>un livre s’utilise-t-il comme une revue? (moins d’1’/page)
adaptation aux nouvelles plateformes, comportement de l’utilisateur à interpréter, difficulté=>visibilité de ces ressources dans les catalogues (importance des métadonnées)
critères de choix : même l’usage
comparaison usage ebooks/revues électro : rien de comparable
règle du 80/20 valabke pour les ebooks? a priori non
chiffres pas conformes à norme COUNTER : manque de détail (année, titre, chapitre)
modèles éconpmiques : calcul /FTE globales CNRS alors que collections thématiques, mais usage plus large que disciplines visées
données chiffrées
statistiques éditeurs
encyclo SdV vs Dicos SHS (GArnier électro)
plus de consultations chez dico SHS alors que ressource + récente : grace à quoi? nouveauté? langue française?
bouquet Chelistry /Elsevier : 56% pas consultés
chez Springer, 61% pas consultés (chemistry and material science)
les 20 plus consultés représentent 30% (de quoi?)
book series LNCS
73% sont consultés dont 20% régulièremetn, 27% ne sont aps consultés, 90% sont consultés de 1à 10 fois / an
tendance croissante
comparaison revues et ebooks
top 20
revues
tetrahedron letters : +26400 consultations
ebook
advances in… moins de 500/an
usage transversal lié au caractère multidisciplinaire des collections? pas de réponse pour le moment
variations mensuelles « en dents de scie », pas d’usage régulier, même le titre le plus consulté a des stats nulles pour certains mois
on ne peut pas comparer usage des ebooks à celui des revues électro, ni en terme de fréquence de consultation ni en terme de régularité, surprise de la transversalité de la consultation à travers les différents portails thématiques.
besoin de stats fiables, détaillées, par mois, par groupe d’utilisateur.