Ce matin, par ces quelques mots « c’est moi ou Cairn est couché ? » @dbourrion alertait la twittosphère sur le fait que CAIRN était inaccessible. En quelques minutes, des vérifications furent faites à Limoges, Rennes, Paris, Aix-en-Provence, Chambéry et Nice pour confirmer le diagnostic angevin, et indiquer au technicien de CAIRN, que si si, sa plateforme était bien en rade. Il a alors eu ces mots, « mais vous avez un réseau ou quoi?« , qui traduisent bien la « puissance » de Twitter, ce qui en fait un vrai outil professionnel à mon avis (on a déjà vu qu’on pouvait tweeter une conférence, mais si souvenez-vous).
Et ce dont il faudrait que les fournisseurs de docélec se rendent compte, c’est que nous travaillons (entre autres) avec Twitter, qui permet ce genre d’interactions rapides et efficaces.
Alors le prochain qui me transmet un devis « suspect » ne viendra pas se plaindre quand je lui démontrerai par A+B qu’il me prend pour une buse en me soumettant un devis trois fois plus élevé que celui de mes p’tits copains…
Mes excuses aux buses.
[photo : Last Thoughts /jurvetson]
Ce qui, en passant, permettrait de répondre à la question posée par le modèle économique de twitter qui, pour l’instant, ne gagne pas un radis… Gratuit pour les particuliers, payant pour les institutions ?
http://blog.lefigaro.fr/technotes/2009/11/twitter-modele-economique.html
(‘tain je suis en train de défendre un modèle économique, dis donc… il est plus que temps de faire une pause).
Et ça pose également la question de la place de cet outil de travail dans nos institutions. Pour ma part je travaille avec, ce qu’ont du mal à comprendre certains de mes collègues. Et chez toi? comment c’est perçu?
J’utilise twitter tous les jours. Tout le temps au boulot. Seuls quelques collègues aussi. Pour notre établissement, qui est éclaté sur plusieurs départements, cela pourrait être un formidable outil de communication interne.
Cependant, cela m’obligerait à changer un peu ma perspective de rédaction. A mettre moins de « personnel » et plus d' »institutionnel » (je sais que tout le monde n’est pas sur la même longueur d’onde à ce niveau, mais je reste plutôt traditionnel en la matière…°
Là, c’est encore un outil pour un petit groupe de collègues/amis.
T’inquiète, si un jour ça arrive, je me chargerai de la négociation…
Sur le réseau Twitter :
– je disais justement hier à Chef que pour moi, mes collègues virtuels étaient autant mes collègues que les personnes que je croise chaque jour à la BU
– ça me rappelle un tweet de @MxSz, qui disait quelque chose comme : « avec Twitter, j’ai l’impression de travailler dans un open space à échelle nationale »
C’est exactement ça. Mais un open-space où tu aurais choisi tous les collègues qui t’entourent…
Il y a un an, j’étais parfaitement d’accord avec toi, mais aujourd’hui :
– mes abonnements ont triplé, et j’ai élargit mes centres d’intérêts…résultat je suis infobèse, et apparemment mon métabolisme (oui, je sais en fait, c’est l’intelligence) est parfaitement dépassé.
– les collègues de l’open space sont vachement bavards, et même si la plupart du temps ils disent des choses super intéressantes, parfois, ça n’a plus rien a voir avec la paella.
Un p’tit stage de méthodo s’impose-t-il?
En somme comme IRL : des échanges « sérieux » et des discussions devant la machine à café (dont nous savons tous qu’elle est l’endroit stratégique par excellence…)
Concernant l’infobésité, le tri s’opère de lui-même pour ma part. Je ne vais jeter qu’un œil distrait sur certains tweets et leurs auteurs, alors que d’autres auront toute mon attention, exactement comme pour les blogs que je suis.
Voilà, exactement comme avec les collègues « réels » : des informations pro, et de la discussion plus « frivole ». C’est bien la diversité des tweets qui rend l’outil intéressant pour moi, et la communauté vivante.
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